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Il y a quelques semaines, un impressionnant incendie a ravagé la scène principale de Tomorrowland. Aujourd’hui, les autorités belges s’intéressent à la gestion des feux d’artifice. L’enquête est menée par le parquet d’Anvers. L’on cherche à déterminer si des irrégularités dans le stockage et l’installation des effets pyrotechniques auraient pu contribuer au sinistre. En parallèle des expertises techniques, plusieurs manquements à la réglementation belge en matière de sécurité semblent avoir été identifiés.
Des manquements potentiels dans le stockage et l’encadrement des artifices de Tomorrowland
Selon un courriel interne du ministère belge de l’Économie, cité par la VRT, trois infractions potentielles sont actuellement étudiées par la justice :
- Premièrement, les feux d’artifice auraient été stockés sur le site du festival plusieurs jours avant le lancement officiel des festivités.
- Deuxièmement, l’accès à ces matériaux dangereux aurait été permis à des personnes non autorisées. Cela est en contradiction avec les règles de sécurité en vigueur.
- Troisièmement, aucune notification formelle n’aurait été transmise au service de contrôle de la sécurité, pourtant exigée pour ce type d’installation.
Actuellement, aucun lien direct n’est officiellement établi entre ces manquements présumés et l’incendie. Cependant, les autorités semblent vouloir comprendre si des négligences logistiques ont pu favoriser le déclenchement ou la propagation du feu.
Un témoignage recueilli sur Reddit indique que plus de 300 kilos de matériel pyrotechnique étaient entreposés juste sous la scène principale. Et ce, sans emballage de sécurité. Ces éléments ont accentué les soupçons autour d’une gestion laxiste. Et les internautes pointent du doigt un manque de supervision sur l’ensemble de la chaîne de préparation.
Un incendie spectaculaire qui continue de faire des remous
Le 16 juillet dernier, soit deux jours avant le lancement du week-end d’ouverture de Tomorrowland 2025, un incendie s’est déclaré sur la scène principale « Orbyz ». Le feu, qui serait parti lors de tests pyrotechniques, a rapidement consumé la structure. Avant de carrément provoquer son effondrement total en moins d’une heure. Heureusement, aucun blessé n’a été à déplorer… Mais les images du sinistre ont fait le tour du monde en quelques minutes.
Face à l’urgence, les équipes de production ont réussi à remonter une scène de remplacement. En un temps record de 36 heures! Cette prouesse a été rendue possible grâce à l’acheminement express d’un kit scénique provenant de la tournée européenne de Metallica, alors en transit depuis l’Autriche. Le festival a donc pu ouvrir ses portes comme prévu et sans modification majeure de programmation. Mais l’épisode a laissé des traces au sein de l’organisation.
Aujourd’hui, la justice cherche à savoir si la logistique du festival — réputé pour son professionnalisme — a failli sur certains aspects. La réponse à cette question pourrait non seulement impacter l’image du festival… Mais aussi influer sur l’évolution des normes de sécurité à l’échelle européenne.
Une affaire qui pourrait redéfinir les standards de sécurité des grands festivals
Alors que Tomorrowland symbolise depuis des années l’excellence en matière de scénographie et de production, cette affaire révèle les limites d’une organisation aussi complexe. L’enquête en cours rappelle que même les événements les plus rodés doivent composer avec des obligations réglementaires strictes et des contraintes de sécurité non négociables.
Si les manquements présumés sont confirmés par les investigations, cela pourrait entraîner des sanctions pour les organisateurs, voire des conséquences juridiques à long terme. En attendant les résultats de l’expertise judiciaire, attendue dans les semaines à venir, les regards de l’industrie restent tournés vers Boom et son organisation emblématique.
